Ma petite histoire du tango récent - Les lieux

Ma petite histoire du tango récent - 
Les lieux (Paris, France, Europe & Co) 


J'aimerais commencer ici une réflexion sur la manière dont le tango s'est développé, et particulièrement à Paris, depuis le milieu des années 1990. Je suis à la recherche de photos, vidéos de ces personnes, lieux, événements... N'hésitez pas à me les faire parvenir ou à communiquer les liens. Merci d'avance.
Par ailleurs, dans cette histoire, j'essaye de rester aussi précise et juste que possible, une erreur peut arriver, alors n'hésitez pas à apporter les précisions ou corrections nécessaires.



Les quais de Seine

Les quais commencent dans les années 1990 avec le rock & roll puis les danses traditionnelles (bretonnes, centre...), dans le square Tino Rossi nouvellement aménagé. Certains danseurs de tango des tout débuts venant du rock, le phénomène finit par faire tache d'huile dans le tango. 
On danse le tango l'été en plein air, non seulement car c'est agréable, mais aussi car, avec quelques 500 pratiquants du tango à Paris et en Ile-de-France, les lieux ne peuvent pas être rentables en été, alors ils ferment pendant la période estivale. 
En 1998, il y a trois soirs où l'on peut danser, le vendredi, avec deux amphithéâtres (Olivier H. et Alain de Caro), ainsi que le samedi et le lundi (de mémoire pour le lundi), avec le temps du Tango. 
Les organisateurs réguliers restent alors généralement jusqu'à minuit, mais, lorsque l'ambiance y est, des danseurs prennent le relais avec des magnétophones/lecteurs CD à piles et il arrive que les festivités se prolongent jusqu'au petit matin où le lever de soleil vient remplacer la lumière orangée du lampadaire de l'arène et qu'elles se prolongent encore par un petit déjeuner aux odeurs de croissants et pains au chocolat. 
Les danseurs étrangers commencent à venir de toute la France, de l'Europe, d'Asie, des Etats-Unis et d'Argentine pour vivre ce moment magique sur les quais de la Seine. Pour ceux qui vont dans le sud ou en reviennent, une halte parisienne est programmée pour profiter de ce lieu féerique une ou plusieurs nuits. 
En 2000, trois événements viennent progressivement changer la donne : l'arrivée de Tourré comme organisateur avec la volonté de proposer du tango chaque soir et l'arrivée de la salsa et des tam-tam. 
Ces dernière drainent un public différent avec une présence prégnante de l'alcool et un volume sonore qui finit par faire réagir les riverains habitant sur l'autre rive. L'ambiance bon enfant fait place aux vols récurrents de sacs et à des bagarres. 
Les activités qui étaient tolérées et avaient participé à la sécurisation du parc le soir sont désormais rendues difficiles par la présence des policiers. Ils confisquent certains appareils et les négociations avec la Mairie et la Préfecture de Paris commencent. Les danseurs de tango, en lien avec les organisateurs des autres danses réclament des toilettes publiques, une présence policière en prévention et l'autorisation officielle d'organiser des soirées en plein air. Une association "inter-danses" est créée pour favoriser l'action collective. 
Cette situation est d'autant plus étonnante que la Mairie de Paris utilise une photo des danseurs de tango sur les quais de Seine pour sa carte de voeux pour l'année 2001 ou 2002 (si quelqu'un a cette carte, nous souhaiterions volontiers en avoir une reproduction)
Après quelques années de négociations, des autorisations officielles sont données, mais chaque année, elles font l'objet de négociations intenses, tant entre les membres de l'association qu'avec la Mairie et les différents interlocuteurs administratifs. 
Pour ce qui est de l'organisation d'une soirée tango chaque soir, en 2000, à part le Latina pendant quelques semaines, l'offre est quasiment inexistante. Cela répond à un réel besoin, d'autant plus que la population tanguera commence à augmenter à Paris. Le tango se développant partout dans le monde, le nombre de danseurs augmente ainsi que celui de ceux venant rendre visite à leurs amis parisiens. Certains viennent même passer plusieurs semaines dans l'autre capitale du tango pour profiter de l'été parisien. 
On y rencontre Pablo Veron, Chicho Frumboli, Moira Castellano, Silvina Vals, Adrian, Mariana Montes, Sebastian Arce, Eugenia Parilla, Mariana Dragone, El Indio, Federico Moreno, Christophe Lambert, Judith Elbaz, Maria Filali, David Liebart,... qui sont en déjà des figures du tango ou en passe de le devenir.
D'autres danseurs viennent se rencontrer à Paris, avant de devenir à leur tour des figures dans leur région ou leur pays : Dan (Barcelone), Ruben (Barcelone), Santiago Steel (New York), Homer Ladas (San Francisco), Tove (Malmö/Lund), Félix (Nîmes), Rene et Chantal (Pays Bas), Pascal Botella (Marseille)... sont les premiers qui viennent à l'esprit, mais il y en a des dizaines, sans compter les centaines de "danseurs anonymes". 


Berlin

Cologne

Les méthalos

Les 9 billards

Bahia Blanca

La cité U

El Farolito

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